Ophélie Gaillard

OPHELIE GAILLARD. 08/11/2019. PHOTO CAROLINE DOUTREUn esprit d’une curiosité insatiable, le goût du risque, un appétit immodéré pour tout le répertoire du violoncelle concertant sans frontières ni querelles de chapelle, un engagement citoyen et un amour inconditionnel de la nature, voici sans doute ce qui distingue très tôt cette brillante interprète franco-helvétique.

Élue « Révélation soliste instrumental » aux Victoires de la Musique Classique 2003, elle se produit depuis en récital aussi bien en Asie qu’en Europe et est l’invitée des orchestres les plus prestigieux comme l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, l’Orchestre national de Metz, le Royal Philharmonic Orchestra, le Czech National Symphony Orchestra ou le New Japan Philharmonic.

Elle est aussi l’interprète privilégiée de compositeurs actuels et développe une politique de commandes.

Elle enregistre pour Aparté plusieurs intégrales récompensées par la presse internationale: Bach, Britten, Schumann, Fauré, Chopin, Brahms, CPE Bach, Strauss, ainsi que des albums thématiques qui ont conquis un très large public, Dreams, Alvorada et Exils.

Passionnée de rencontres, elle partage régulièrement la scène avec Lambert Wilson, le danseur hip-hop Ibrahim Sissoko, les chorégraphes Sidi Larbi Cherkaoui et Damien Jalet, les danseur.euse.s Étoile Hugo Marchand et Ludmila Pagliero ou bien encore le chanteur star de la bossa nova Toquinho (album live Canto de sereia enregistré pour Aparté au festival MiTo en 2017).

En 2005 elle fonde le Pulcinella Orchestra qu’elle dirige du violoncelle et avec lequel elle explore les répertoires des 17eme et 18eme siècles sur instruments historiques.

Après un double album consacré à Boccherini en 2019 enregistré avec la complicité de Sandrine Piau, Ophélie Gaillard et Pulcinella remportent un large succès public grâce à un double album Vivaldi « I colori dell’ombra » gravé au plus fort de la crise sanitaire avec les mezzo-sopranos Lucile Richardot et Delphine Galou.